Francophonie » Lors du 18e Sommet de la Francophonie qui s’est achevé hier en Tunisie, le président de la Confédération Ignazio Cassis a mis en exergue le rôle de Genève dans la gouvernance numérique mondiale. Il a souligné l’importance de ces nouveaux outils pour le développement.

«Grâce à sa densité d’organisations engagées dans le numérique ainsi qu’au travail commun avec le monde académique et le secteur privé, Genève constitue un terreau particulièrement propice». Le président de la Confédération a souligné le rôle des nouvelles technologies dans l’amélioration des services publics et de la vie des plus défavorisés. La Suisse fait de la numérisation l’une des quatre priorités thématiques de sa stratégie de politique extérieure. Le président a aussi apporté son soutien à la réélection de Louise Mushikiwabo à la tête de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Elle est reconduite pour un deuxième mandat de quatre ans. Les travaux du dimanche ont été en grande partie consacrés à la «défiance citoyenne».  A l’issue du sommet, la Déclaration de Djerba a été adoptée. Elle contient une «déclaration claire»  sur l’invasion russe de l’Ukraine. La prochaine édition de la Francophonie se tiendra en France en 2024 au château de Villers-Cotterêts, dans l’Aisne, siège de la future Cité internationale de la langue française. ATS