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Antonin Savary: «Les jambes n’ont pas bien répondu»

Essayé pas pu pour Antonin Savary. A l’occasion de son premier départ en Coupe du monde, le Riazois n’a pas passé le stade des qualifications du sprint de Davos, samedi matin.

"Peu de fondeurs peuvent se vanter d’être là à 20 ans!" confie Anthony Savary ©Keystone
"Peu de fondeurs peuvent se vanter d’être là à 20 ans!" confie Anthony Savary ©Keystone

Patrick Biolley, Davos

Publié le 17.12.2022

Temps de lecture estimé : 2 minutes

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Ski de fond » La première course de Coupe du monde d’Antonin Savary n’a duré que 2’25’’64. Eliminé lors du prologue du sprint samedi matin à Davos, le Gruérien (47e) n’a pas pu se glisser en quart de finale. Il pourrait normalement avoir une nouvelle opportunité en Coupe du monde rapidement, puisque le Fribourgeois devrait être retenu à la fin décembre pour les deux premières étapes du Tour de ski au Val Müstair. A l’arrivée cependant, c’était la frustration qui dominait dans la bouche d’Antonin Savary.

Vous ne verrez pas les quarts de finale, est-ce une déception ?

Antonin Savary : Ma seule déception est de ne pas pouvoir être fier de moi à cause de petites erreurs. Je n’ai pas bien pris le premier virage après le premier tour et j’ai planté mon bâton dans ma chaussure ensuite. Cela fait aussi partie de l’apprentissage à ce niveau de compétition. Je sais qu’à l’avenir je devrai davantage repérer le parcours pour éviter ce genre de fautes bêtes.

«L’objectif n’était pas de faire un temps ou de me comparer aux autres, c’était juste pour moi»
Anthony Savary

Comment vous êtes-vous senti lors de cette première en Coupe du monde ?

Je n’ai pas eu mal au dos (il avait failli ne pas faire le déplacement de Davos, ndlr), mais par contre les jambes n’ont pas répondu. Ces derniers jours, ça allait vraiment bien. Bien que je n’aie pas pu faire de course cette saison, j’étais en forme. Hier (vendredi), je suis allé faire un jogging et j’ai direct senti que les jambes étaient bizarres, je pensais que ça passerait durant la nuit. Ce matin (samedi), j’avais l’acide lactique qui montait direct. J’ai fait un peu n’importe quoi (rires).

Que gardez-vous de cette expérience à Davos ?

C’est un apprentissage. Peu de fondeurs peuvent se vanter d’être là à 20 ans! Je ne peux qu’apprendre. Aujourd’hui (samedi), l’objectif n’était pas de faire un temps ou de me comparer aux autres, c’était juste pour moi. Là, j’ai envie d’avoir une nouvelle chance rapidement pour prendre une revanche par rapport à ma performance personnelle.

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