Tampons et serviettes à disposition des élèves de Jolimont
Cinq enseignantes du CO de Jolimont veulent briser le tabou des règles et de la précarité menstruelle
Lise-Marie Piller
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Scolarité » «Les règles, c’est sale», «une femme qui a ses règles fait tourner la fondue et crever les plantes rien qu’en les touchant». Cinq enseignantes veulent pourfendre ces jugements et vieilles croyances au Cycle d’orientation (CO) de Jolimont, à Fribourg. Ces jeunes femmes âgées en moyenne de 30 ans lancent plusieurs projets. Le premier, récemment mis en œuvre, a consisté à installer des pochettes remplies de protections menstruelles dans la soixantaine de classes du bâtiment.
«Nous avons choisi cette action, car elle pouvait être réalisée rapidement», explique Mathilde Vonlanthen, à l’origine du projet. Cela permet de répondre à un besoin de première nécessité et dépanne en cas «d’accident» en classe ou de premières menstruations. Un