Grand-Place, grandes ambitions
Une multinationale, deux rois du stream, trois jours de festival: à Vevey, le Vibiscum fait son retour
Thierry Raboud
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Musique » C’était jour de marché, hier à Vevey. Quelques chalands et marchands, un froid de canard lémanique, et cet horizon majestueux. On le retrouve sur l’affiche du Vibiscum Festival, deuxième du nom, qui prévoit début juin de remplir cette même place avec une foule dansante et quelques stars. Jusqu’à 18 000 personnes par soir pour acclamer DJ Snake et Orelsan, le tout pour un budget devisé à 4 millions de francs. Une envergure qui, ces derniers mois, a créé quelques dissonances dans le milieu devenu très concurrentiel des festivals, ce d’autant que les méthodes et moyens du nouveau venu ont pu surprendre voire bousculer.
Créé par William von Stockalper dans le but de soutenir le Vevey-Sports qu’il préside, monté en seulement trois mois, le Vibiscum premier du nom avait réuni l’an passé quelque 6000 personnes au Jardin du Rivage, avec IAM en haut de l’affiche. Mais les rappeurs au micro d’argent n’auront pas suffi, et c’est sur un déficit de 90 000 francs que les comptes