Son école ne vaut pas un pet de latin
Pascal Bertschy
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Le mot de la fin
Son père allait-il mettre son veto? «Au minimum!» se dit le jeune Jules, sans illusion. Sa mère l’assure pourtant que le moment est venu d’aller parler à son père avec les mots ad hoc.
En adolescent éclairé, Jules n’a pas particulièrement peur: il sait que son père, quoi qu’il arrive, ne l’enverra pas prématurément ad patres. A fortiori un beau samedi comme celui-ci…
Le samedi, pour son père, c’est le nec plus ultra: il peut enfin respirer et profiter de sa villa. C’est d’ailleurs ce qu’il fait ce jour-là, comme n’importe quel citoyen lambda.
Cette respiration n’est pas un luxe pour le papa, Tim, homme d’affaires quadragénaire. La semaine, il donne le maximum à la tête de son entreprise. Il l’a lancée il y a six ans avec Alain, son alter ego. Elle lui apporte une grande réussite et, de facto, un agenda surchargé.
Aujourd’hui, exit le boulot! Quoique nolens, volens, Tim se met à tondre la pelouse. Il ne dédaigne jamais ces tâches nécessaires à