Le rhume, cet accessoire tendance
Angélique eggenschwiler
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Elles sont partout. Au hasard du boulevard de Pérolles par une froide matinée de janvier, grelottant à l’arrêt de bus de Chevroux ou faisant la queue à l’entrée de cette boîte de nuit, pardon, de ce centre de dépistage. Je vous parle des petites chevilles à l’air. Vous savez, ces trois centimètres de peau contre lesquels s’écrase mollement le sommet d’une socquette en coton alors que le climat flirte avec la température de l’azote liquide?
Je l’admets, je ne comprends pas grand-chose à la haute couture, pas plus qu’à la basse, mais j’ai tout de même vaguement intégré la règle la plus élémentaire du prêt-à-porter, à savoir qu’il doit être porté. Et c’est aussi valable pour les chaussettes. Car n’en déplaise aux millions d’a