Et Tschudi, lui, avait-il été gentil?
Pascal Bertschy
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Le mot de la fin
La première ministre de Nouvelle-Zélande a démissionné. Ereintée par sa tâche, Jacinda Ardern a tout de même trouvé la force de déclarer ceci: «J’aimerais que les Néo-Zélandais se rappellent de moi comme quelqu’un qui a toujours essayé d’être gentil».
Ce «gentil». Il m’a fait rire et penser aux dirigeants d’avant. Les gouvernants d’aujourd’hui me font souvent penser à ceux d’hier. Tenez, dans son histoire, la Suisse a compté de grands conseillers fédéraux. Exemple: Hans Peter Tschudi, aux affaires de 1960 à 1973. Le socialiste bâlois a mené plusieurs réformes de l’AVS à fond de train, introduit l’assurance-invalidité, et est un homme d’Etat à qui nous devons beaucoup.
Mais Tschudi était-il gentil? Et le conseiller fédéral Kurt Furgler, en plus d’être un virtuose de la politique, était-il sympa? Ailleurs, de Gaulle et Mandela étaient-il de chouettes gars?
En entendant cela, naguère, tout le monde aurait ri à s’en éclater la rate. La bonté, ma foi, p